Parfum d’amour
Quel parfum bénit, que celui de ton nard,
tu m'a séduit, mon amie, d'un simple regard.
Enlacés sous ce ciel aux mille étoiles,
tu me dévoiles tes pensées, tu retires ton voile.
Plus de secret pour notre amour,
les cieux proclament le décret, c'est sans retour.
Notre lueur se projette jusque dans les cieux,
éclairant les demeures même des Fils de Dieu.
Comme tu es belle mon amie, la plus belle des fleurs,
je suis comblé, aussi, parfum de bonheur.
Quand je m'approche de toi, ton pollen me saisit,
désirs de surcroît, je vais perdre la vie.
Tu ouvres la bouche, tu souris, tu sondes mes pensées,
sur cette couche, blottis, nous avons l'éternité.
Merveilleuse attente, pour enfin t'avoir,
sagesse intelligente, que seul Dieu fait valoir.
La rosée des cieux recouvre tes pétales,
laissant trace dans ce lieu, d'un amour sans égal.
Comme tu es belle, ma sœur, ma fiancée, mon esquisse,
la toile c'est nos cœurs, pour l'éternité, que notre destin s'accomplisse...
zorobabel le 10/04/06